Fritz Peugeot

En 1855 Fritz Peugeot, chez lui, (l’actuelle mairie) lit la presse qui évoque la construction de la ligne de chemin de fer Dijon-Belfort. Avec son beau-frère, ils envisagent l’extension des usines, l’alliance avec les Jackson. Le progrès est en marche.

Tanjadis 2009 scène 3_Arcoiris.fr

Extrait :

Fritz : Vivement le chemin de fer !!

William : Vous l’avez dit ; surtout que viens de créer une nouvelle société : la (il fait mine de montrer une enseigne)  » Compagnie des hauts fourneaux forges et aciéries de la marine et des chemins de fer« .

Fritz : Oh ! Merveilleux ! Félicitations ! C’est un honneur pour nous…

William : (modeste) Passons…! oui ! Quels changements par ici ! Une magnifique demeure !

Mélanie : Comme cela, Fritz peut voir ses ouvriers…

William : … et les ouvriers leur patron ! C’est comme chez nous dans nos cités industrielles près de Saint-Etienne.

Fritz : et quelles nouvelles de vos frères ? Et les Dorian ? (mouvement de William pour rassurer) et Fourneyron ? On a déjà installé ses turbines pour l’usine là…en-bas. Finies les roues à aubes…le PROGRES !!!

William : Vous en êtes où avec cette usine, mon cher associé ?

Fritz : C’est vrai que c’est l’usine « Peugeot Ainés et Jackson Frères ». Et bien, on produit des scies et des rabots et des ressorts…avec VOTRE acier, le meilleur d’Europe…

William : comme vos cousins de Valentigney ou d’Hérimoncourt ?

Fritz : Oui, mais on n’a pas de problèmes de débouchés…si l’Empereur ne signe pas le traité de libre-échange ;;; avec ces satanés Anglais !!… (il voit la mine hébétée de William) oh pardon !

William : (il rit de bon coeur) – cela fait si longtemps…

Fritz : (pour se racheter et s’approchant de Mélanie) : en plus, mes cousins font la crinoline en acier, et nous les buscs en acier, – à eux le bas, à nous le haut…

Mélanie : (gênée) – ce n’est pas très pratique, mais bon…c’est la mode de notre impératrice

William : (à Fritz) – la mode passe et alors comment voyez-vous la….suite ?

Fritz : la suite, c’est une usine sur la rive droite. Au bout du pont.

William : pour y fabriquer ?

Fritz : Des fils d’acier – avec les crinolines, la mode est à l’ombrelle et au parapluie. Il faut des baleines et en acier, c’est mieux…J’y réfléchis.

William : et la main d’oeuvre ?

Fritz : nos terres sur cette rive vont permettre de loger nos ouvriers et développer nos usines d’ici …la fin du siècle.

Mélanie : Nous pouvons peut-être aller y faire un tour ?

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