Les cités ouvrières | ASPIR

♦ A partir de la fin du 19e  siècle, à cause de l’intense activité des usines, la population de Pont-de-Roide double puis bientôt triple. Le problème du logement se pose de façon cruciale et ce sont les patrons Peugeot qui créent des logements collectifs pour les ouvriers. Avec l’emploi à l’usine, on est logé. Ce qui ,évidemment, stabilise et fixe le personnel sur place.
Bien vite les casernes existantes se révèlent insuffisantes. On crée entre 1867 et 1876 la cité de l’Autriche dont le nom vient probablement de l’installation d’immigrés autrichiens, puis en 1908 le grand quartier des «  Immos », les immobilières Peugeot, enfin les logements de la rue Emile Peugeot. Les ouvriers habitent donc tous rive droite, ce qui, socialement, crée une barrière symbolisée par le pont. En le traversant « on va en ville ». Petit à petit, les logements construits dans des barres d’habitation évoluent vers des maisons à logements mitoyens. Elles sont confortables pour l’époque, spacieuses. Chacun dispose d’un grenier, d’une cave, d’un espace pour « garder les lapins ». Avec la maison, chaque ouvrier peut cultiver son jardin.