L’école des Halles
Depuis la loi Falloux de 1850, le clergé avait la haute main sur l’enseignement primaire.
L’instituteur, le’’ hussard noir de la République’’, était même chantre, organiste, sonneur de cloche, allumeur de cierges… Il était surveillé aussi par le maire, les notables.
En 1905, la loi de séparation de l’État et de l’Église générera de nombreux conflits, particulièrement dans les villages du Haut-Doubs où la population mènera la vie dure à l’instituteur (guerre des crucifix en classe, guerre des manuels ).
Ici, aux Halles, une « croix de mission’’ restera encore plusieurs années sur le muret d’enceinte de la cour de récréation.
Nous sommes en octobre 1885, un jeudi, jour de congé pour les élèves. La rentrée a eu lieu quelques jours auparavant. M. Prétot, le directeur, prépare sa classe.
